Klaqos

joined 1 month ago
[–] Klaqos@sh.itjust.works 1 points 52 minutes ago* (last edited 42 minutes ago)

Analyse critique sur Ruffin (l'auteur n'est pas specialement un pro-LFI) : https://www.frustrationmagazine.fr/ruffin-strategie/

[–] Klaqos@sh.itjust.works 3 points 54 minutes ago (1 children)

A la veille de la Fête de l’Huma, l’élu picard ne retient plus ses coups contre le triple candidat à la présidentielle et sa stratégie politique qu’il juge communautariste. Un litige illustrant le débat interne et durable à gauche sur la position à adopter à l’égard des classes populaires.

Pendant un temps, François Ruffin refusait l’affrontement direct avec Jean-Luc Mélenchon. Malgré les critiques qu’il pouvait formuler sur la stratégie politique du triple candidat à la présidentielle, le député de la Somme ne manquait pas de souligner qu’à ses yeux, l’ancien élu de Marseille «avait sauvé la gauche de la disparition» après le quinquennat de François Hollande. Désormais, l’ancien journaliste ne s’encombre plus de ce genre de gentillesse. Après avoir qualifié le tribun de «boulet» dans l’entre-deux-tours des dernières législatives, le réalisateur césarisé de Merci Patron ! multiplie les attaques frontales contre le fondateur de La France insoumise. Et plus particulièrement contre sa ligne politique, qui à ses yeux, consisterait à abandonner une partie de la population française.

Relativement discret depuis le début de l’été, François Ruffin a fait son retour dans les médias à l’occasion de la sortie de son dernier livre Itinéraire. Ma France en entier, pas à moitié. Dans celui-ci, il plaide une nouvelle fois pour une orientation politique qui réunit «la France des tours et celle des bourgs». A rebours de celle portée par LFI depuis plusieurs années déjà, qu’il accuse de se concentrer sur les quartiers populaires et les jeunes racisés. «C’est assumé, théorisé, revendiqué», insiste-t-il dans le Nouvel Obs. Le député de la Somme affirme que Mélenchon a opéré un virage au moment de la présidentielle de 2022 estimant que les zones où le Rassemblement national fait des hauts scores sont définitivement perdues. Virage que ne cesse de déplorer depuis le fondateur de Picardie Debout, qui lorgne lui aussi sur l’Elysée. «[Pour lui], les territoires qui ont voté RN n’ont jamais accepté la ­démocratie et la ­République. Il essentialise des régions entières, le Nord-Pas-de‑Calais, la Picardie, le “Midi rouge”, qui ont élu des députés communistes et socialistes pendant un siècle…» attaque Ruffin. Pour enfoncer le clou, le Picard attribue à Mélenchon des propos méprisants à l’encontre des habitants du Nord. «Quand il me racontait Hénin, c’était à la limite du dégoût : “On ne comprenait rien à ce qu’ils disaient…”, “Ils transpiraient l’alcool dès le matin…”, “Ils sentaient mauvais…”, “Presque tous obèses…”», écrit l’ancien journaliste. «Campagne au faciès»

Surtout, Ruffin admet avoir mené, en 2022, «une campagne au faciès». «Dans les immeubles d’Amiens nord, quand je tombais sur un noir ou un arabe, je sortais la tête de Mélenchon en bien gros sur les tracts. C’était le succès presque assuré mais dès qu’on tombait sur un blanc, ça devenait un verrou», raconte le député de la Somme. A travers ses mots, le Picard sous-entend donc que LFI met en place une stratégie communautariste qui viserait à cibler les personnes racisées. Ce que contestent les élus du mouvement. «C’est un souci, je l’ai éprouvé comme une honte quand j’en venais à faire ça. Malheureusement, je me confiais à mes camarades qui me disaient faire la même chose», a expliqué Ruffin sur BFM ce mercredi 11 septembre. De quoi faire réagir les insoumis les plus lignards. «Le fantôme de Doriot ne réside pas dans le Nord mais en Picardie», a critiqué la conseillère régionale Julie Garnier, en allusion à Jacques Doriot, l’ancien cadre du PCF devenu collaborateur du régime nazi. «Ruffin n’est pas un camarade», a abondé le député Aurélien Saintoul quand son collègue des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu a estimé que Ruffin «est pitoyable». «Il est tombé bien bas. Il va finir comme Fabien Roussel. […] C’est une manière de succomber au racisme», a-t-il lancé sur Sud Radio ce jeudi. Un règlement de compte en bonne et due forme entre anciens compagnons. Mais pas seulement.

L’affrontement entre François Ruffin et le noyau dur insoumis révèle le grand débat stratégique qui traverse la gauche depuis plusieurs années : comment se comporter face aux classes populaires qui, pour beaucoup, votent désormais pour le Rassemblement national ? N’est-ce pas peine perdue ? Comment parler à cette population qui ne se sent plus représentée par la classe politique ? Ces questions bousculent les différents partis qui voient les anciens bastions de gauche se faire grignoter par l’extrême droite. «On perd notre temps»

Les insoumis, eux, ont acté que convaincre cet électorat de revoter à gauche ne valait pas le coup politiquement. «Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps !» a ainsi lancé Jean-Luc Mélenchon à une manifestante le 7 septembre lors du rassemblement pour la destitution d’Emmanuel Macron. Durant les européennes et les législatives, les insoumis ont ainsi axé leurs campagnes sur la conquête des quartiers populaires en mettant notamment l’accent sur le conflit israélo-palestinien. Une thématique perçue comme hautement mobilisatrice y compris pour certains des segments de population les plus éloignés de la politique.

«Les quartiers populaires représentent un enjeu très important pour nous, c’est là que nous faisons nos meilleurs scores», reconnaissait alors le directeur de campagne de Manon Aubry, Matthias Tavel. Les insoumis ont fait leur calcul, il est plus simple, pensent-ils, de convaincre des abstentionnistes de se tourner vers les urnes et de voter pour eux que de tenter de faire changer de bulletin un converti au Rassemblement national. Y compris s’il ne l’est que par colère ou contestation. Une stratégie gagnante, insistent-ils, puisqu’elle a permis à «La France insoumise de gagner en 2024 un million de voix supplémentaires par rapport à l’élection européenne précédente», comme aime le rappeler le coordinateur de LFI Manuel Bompard.

A l’inverse, nombre de responsables politiques comme François Ruffin, Fabien Roussel ou le socialiste Philippe Brun martèlent que la gauche ne pourra être victorieuse que si elle repart à la conquête de cet électorat. Les fameux «fâchés pas fachos». Constatant que le Parti socialiste, les Ecologistes, le Parti communiste ou La France insoumise sont forts dans les centres-villes mais moins dans les territoires périphériques, les partis multiplient les discours appelant à tourner le dos à la célèbre note de Terra Nova de 2011 dans laquelle le think tank préconisait de dire «adieu» aux ouvriers et employés afin de se tourner vers des catégories plus urbaines et diplômées. Pour cela, les Ruffin et consorts plaident pour que les formations politiques retissent le lien avec ces électorats perdus en se concentrant sur leurs priorités. En parlant donc principalement de social. Tous préconisent donc d’aller à la rencontre des gens sur le terrain. En 2023, le PS avait tenté de joindre les actes à la parole en lançant un grand tour de France pour «renouer avec les quartiers populaires», mais l’initiative n’avait finalement pas été jusqu’à son terme à cause de brouilles autour de la constitution de la liste pour les européennes.

Ce débat sur les classes populaires devrait en tout cas animer la Fête de l’Huma qui s’ouvre ce vendredi 13 septembre dans l’Essonne. Exactement comme la question du travail avait enflammé l’édition 2022 après les propos de Fabien Roussel sur «la France des allocs». D’autant que tous les protagonistes du règlement de compte seront sur place. Aussi bien François Ruffin qui discutera sur scène avec Charlotte Girard, autre mélenchoniste déçue qui a claqué la porte de LFI en 2019 à cause de désaccords sur l’organisation du mouvement. Que Jean-Luc Mélenchon qui pourrait répondre à son ancien camarade lors de sa prise de parole prévue samedi en fin d’après-midi.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 1 points 3 hours ago

C'est la reprise texto des réactions au #NotAllMen des mecs souhaitant conserver leur hégémonie.

Y'a une variante pour le racisme, pour l'homosexualité etc.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 1 points 4 hours ago (2 children)

Justement, je la trouve très première degré cette vidéo, elle convainc les convaincus en gros. C'est d'ailleurs le but aussi du #AllMen.

C'est un peu comme jouer le marxiste au Courchevel en saison de ski. Je pige pas l'intérêt.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 1 points 8 hours ago (4 children)

J'ai beau être d'accord avec vous à 100%, je ne peux pas m'empêcher de trouver un truc qui cloche dans le #AllMen. Je peux développer ou pas, ça dépend si vous avez envie.

En revanche partir de ce fait divers pour en parler me met mal à l'aise, donc ça sera en nouveau sujet sur forum libre.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 3 points 16 hours ago (1 children)

Bonne journée ! Joli geste !

[–] Klaqos@sh.itjust.works 2 points 1 day ago* (last edited 1 day ago)

Les gens n'ont pas arrêté de se mettre sur la gueule. C'est pour ça que titre précise "fabrication" du consensus et non "apparition", ce qui fait l'intérêt de l'article d'ailleurs.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 1 points 1 day ago (1 children)

Le problème en décentrant le débat c'est qu'on peut aussi dire : le problème ce n'est pas la répartition du logement, c'est le capitalisme. Je suis aussi d'accord avec ça.

Sauf que bon, ça avance pas derrière. Le débat sur les logements sociaux met l'État face à sa responsabilité d'assurer un toit à ses populations les plus fragiles. Plus de la moitié des foyers français sont propriétaires, même si je suis d'accord avec toi si l'accès au logement on connaît tous les répartitions et la concentration des logements, ça paraît plus jouable un débat sur les logements sociaux qu'une remise en cause du droit de propriété (avec lequel je serai d'accord mais qui n'est pas prêt de pénétrer le débat public).

[–] Klaqos@sh.itjust.works 3 points 1 day ago* (last edited 1 day ago)

Trump repose pour partie sur du charisme. Si cet aspect est entaché alors il se retrouve affaibli car le côté providentiel disparaît. Si c'est répété comme type d'échanges et que ça reste propre, je pense que ça peut considérablement joué en faveur des democrates.

Trump marche bien en tant que victime. S'il est mis face à son incompétence alors il perd systématiquement ses moyens, la stratégie peut-être bonne si bien dosée.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 6 points 1 day ago* (last edited 1 day ago)

Dirty Dancing, c'était beaucoup plus intéressant que ce que j'imaginais, y'a des moments clairement ridicules mais ça vaut quand même le coup au niveau du côté dramatique avec une critique plutôt douce du patriarcat, d'une vision hors hégémonique de la masculinité et de la virilité (et aussi des classes sociales). Je comprends mieux pourquoi Swayze est devenu un idéal type de BG.

Yesterday, un artiste galérien bascule dans un monde où personne ne connaît les Beatles et décide de devenir connu en s'appropriant leur répertoire. C'est convenu mais c'est mignon, le film parfait du dimanche après-midi à regarder avec les enfants durant la période de Noël. Sauf que c'est pas la période de Noël, que c'était pas un dimanche après-midi et que j'ai pas d'enfants. C'est un peu l'anti-Trainspotting (même réalisateur).

One Punch Man, j'ai bien aimé même si Orelsan, qui fait la voix du héros, n'est pas un grand interprète. On est sur une critique subtile du Shonen où le héros principal est tellement puissant qu'il en devient inintéressant. Reste alors l'intérêt des personnes secondaires qui sont victimes de cette situation, c'est méta comme un Rick et Morty mais en plus raffiné (l'auteur ne prend pas de coke je pense). J'ai bien aimé l'arc où il est question de violence scolaire, de critique de la morale manichéenne (méchant / gentil) etc avec le personnage de Garo, ressort psychologique pas mal et surprenant pour ce type d'anime.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 2 points 1 day ago* (last edited 1 day ago)

D'ailleurs fais voir ton carnet j'espère que t'as fait signé ton avertissement de la semaine dernière ? Et tiens-toi droit ! On met la main devant la bouche quand on baille ! On dit pas Quoi on dit Pardon je n'ai pas compris ! C'est quoi cette signature tremblant tiens 2h de colle et convocation des parents pour la peine ! Tu vas l'aimer ta poésie !

C'est pas possible ton poème, beaucoup trop long (après c'est joli faut avouer) pour un cerveau, pourquoi pas le Bateau Ivre aussi..

Perso c'est un prof qui m'a rendu gauchiste avec le poème La grasse matinée de Prévert.

[–] Klaqos@sh.itjust.works 2 points 1 day ago* (last edited 1 day ago)

TLDR ;

La mise en place d'une surveillance généralisée par algorithme prend la forme de start up et entreprise jouant sur la course à l'échalote sécuritaire mais aussi écologique. L'Etat met en place des financements pour permettre aux collectivités d'investir pour répondre à cette panique sécuritaire.

Je dis panique car aucune étude n'indique la plue value de ces outils dans le maintien de l'ordre public (les spéculations sur les théories de la prévention situationnelle).

Les petites mains sont des étudiants ingés techniciens qui peuvent potentiellement avoir un conflit intérieur mais vite dominé par l'intérêt de finaliser leurs études ).

L'avènement de cette société sécuritaire prend la forme :

  • d'une course au fric
  • d'intérêts purement clientélistes des municipalités
  • d'un intérêt perso de rentabilité (stage / études)
 

Le surcroît de dépenses des collectivités pourrait aggraver de 16 milliards d’euros le déficit de 2024, a affirmé Bruno Le Maire, le ministre démissionnaire de l’économie. Mais il est à craindre que ces dépenses soient en réalité bien supérieures. Alors même que les territoires constituent le premier investisseur public en France, devant l’Etat, leurs comptes, en effet, sont approximatifs et peu fiables.

Dans la plupart des pays comparables, anglo-saxons, scandinaves mais aussi en Italie par exemple, les comptes des collectivités sont certifiés. Autrement dit, leur sincérité et leur fiabilité sont vérifiées chaque année par des organisations externes compétentes. Ce n’est pas le cas en France, et cette situation contrevient à la fois à la Constitution (article 47.2) et à la directive européenne du 8 novembre 2011 sur les exigences applicables aux cadres budgétaires des États membres.

Bien sûr, les chambres régionales des comptes (CRC) ont des missions de contrôle, mais pas de certification, et les quelques centaines d’auditeurs français n’ont par ailleurs pas la possibilité d’analyser les états financiers de quelque 35 000 communes avec une fréquence raisonnable. Les comptes des grandes collectivités sont vérifiés en moyenne tous les quatre ans, ceux des moyennes tous les six ans et ceux des petites font l’objet d’une question au mieux tous les vingt ans.

Aberrations Des études menées par la Cour des comptes ou les services du ministère des finances ont pu montrer la fréquence des aberrations comptables.

Lorsque, par manque d’organisation ou par choix, une infrastructure était refaite avant sa « fin de vie », les normes comptables ne contraignaient pas, jusqu’à cette année, à enregistrer la dépense comme une perte financière, comme cela est le cas pour une entreprise privée ou une association.

Un trottoir prévu pour durer dix ans peut être fait et refait trois fois sur cette période sans que cela ne pose de problème. Ni vu ni connu, il s’agit juste d’un « investissement » supplémentaire. Ces normes viennent heureusement d’être en partie modifiées, mais il reste encore beaucoup à faire.

Ce n’est pas la seule dérive. Certaines collectivités n’indiquent pas dans leurs comptes tous les stocks dont elles disposent – de fioul par exemple ou de pièces détachées pour des travaux –, ce qui leur permet de se faire passer pour plus démunies qu’elles ne le sont.

D’autres, au contraire, donnent une impression de prospérité fallacieuse. Alors qu’elles y sont tenues, elles ne mettent pas suffisamment d’argent de côté (provisions) pour faire face à des travaux d’entretien lourds très probablement nécessaires, ou à d’éventuels litiges avec des agents ou des entreprises concessionnaires, prenant ainsi des risques inconsidérés.

Absence de contrôle de gestion en interne Le plus souvent, les comptes, non certifiés par des autorités extérieures compétentes, ne font pas même l’objet d’un contrôle de gestion en interne. Des collectivités employant plus de mille agents n’ont pas de contrôleur de gestion, ce qui signifie que les élus n’ont en réalité pas de vision précise de leurs dépenses. Dans ce contexte, beaucoup ne sont donc pas capables de mettre en regard de manière complète et fiable les sommes dépensées pour les différents services publics. Les choix opérés et les éventuelles dérives n’apparaissent pas clairement.

Ce manque de rigueur a des conséquences très graves en matière de démocratie. Les citoyens n’ont pas les informations nécessaires pour comprendre pourquoi les services publics ne sont parfois pas à la hauteur de ce qu’ils attendent. Il est aussi difficile pour les oppositions locales de jouer correctement leur rôle de contre-pouvoir.

Si un président de conseil départemental supprime, par exemple, les subventions aux crèches, en arguant d’une augmentation obligée des aides aux mineurs isolés ou d’une chute des recettes liées au blocage du marché immobilier, sans données financières fiables, comment savoir si d’autres politiques seraient possibles ?

Des tentatives ont été menées pour remédier à cette situation. Une expérimentation pilotée par la Cour des comptes en lien avec des cabinets d’audit a démarré en 2016 dans une vingtaine de petites collectivités, avec un succès tel que la Cour a demandé en 2023 son déploiement afin d’améliorer la fiabilité des comptes, au moins pour les plus grandes d’entre elles. Mais le Sénat arguera pour sa part du manque de moyens des collectivités pour rejeter cette généralisation.

Une situation plus dégradée que prévu Apparemment, les approximations financières ne sont pas un problème pour tous. Tous les élus locaux ne désirent pas forcément que leurs administrés et leurs oppositions puissent lire à livre ouvert dans les comptes.

Des réticences pourraient aussi venir de certains services de l’Etat car, dans un contexte où les comptes nationaux sont très déséquilibrés, il y a de fortes raisons de penser que beaucoup de comptes locaux sont également dégradés, bien au-delà de ce qui est affiché. L’expérimentation menée par la Cour des comptes auprès de collectivités volontaires a en effet montré que de nombreux engagements, provisions et dettes notamment, ne sont pas traduits dans les comptes.

Ce phénomène avait déjà été observé auprès d’autres entités publiques, comme certaines universités, dont la véritable situation s’était avérée beaucoup plus dégradée que prévu lorsque leurs comptes avaient commencé à être certifiés, il y a un peu moins d’une décennie.

L’affichage de la réelle situation cumulée des collectivités territoriales pourrait constituer une véritable bombe dans le contexte actuel des finances publiques. Il est plus que temps d’agir et de faire certifier les comptes des collectivités par une autorité externe et indépendante, au moins ceux des plus grandes d’entre elles.

 

Je ne connaissais pas du tout l'anthropologue Saskia Cousin, très intéressante.

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