Conflit Israelo-Palestinien

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Rules

Pour discuter autours des règles de ce /c, c'est ici.

Ce /c est hébergé sur jlai.lu,
Consultez les régles génèrales de l'instance. Elles sont en vigueur, et consultables ici.

Fediverse

founded 8 months ago
MODERATORS
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Un site mis à jour quotidiennement sur les différents crimes de guerre, les incitations au génocide, filmés par des journalistes ou par les soldats eux-mêmes.

Le site classifie les vidéos en différentes catégories, tags, lieux, armes utilisées, etc

À ce jour, 5 septembre 2024, il y a déjà 4000 vidéos.

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Ce /c est créée pour poster sur le conflit israelo-palestinien.
Pas de limite de formats exceptés les meme.
Ceux-ci sont tolérés le week-end, ou en semaine si accompagnés d'autres choses de "sérieux".

Les règles de ce C, seront créées et affichées ici ainsi que la sidebar.
Elles seront publiées puis appliquées, sauf en cas de dérogation aux règles générales de l'instance.

Pour proposer des règles, c'est donc ici.
Elles seront discutées, validées ou pas ici.

Nous ne sommes pas Modo pour animer le /C mais juste veiller sans parti pris autant que peux, que les regles soient respectees. Ni plus, ni moins.

D'autres modos seront ajoutés si cela prend de l'ampleur ici.
Bien évidemment pas n'importe quel premier venu sera modo.
De la cohérence est exigée, en rapport à l'enjeu de ce conflit.

Édit 09/2024 : ajout de @NuclearPlatypus@jlai.lu en modo.

Il est evident, que les liens traitant de ce conflit comme un conflit entre deux etats classiques, niant ou ne mettant pas le contexte en place, peuvent etre modéré.
"La ligne éditoriale" de ce /c/ est clair. L'état d'Israel est l'oppresseur dans ce conflit.

Pour le moment, tout ceci, est donc à ma seule appréciation.
Si vous estimez qu'il ya de l'arbitraire dans la manière d'appliquer les règles ou dans la manière, dont le /c est modéré. Dans ce cas, les admins de l'instance sont @anansi@jlai.lu ou @dhawos@jlai.lu et sont à contacter.
Pour le moment vos reports, apparaitront chez moi. Donc en plus de contacter les admins, vous pouvez report sur un autre /c/ (si le post est crossposté) et donc signaler le probleme aux modos de ce /C/.

Attention, sur ce /c/ l'abus de reports non justifiés est sanctionnable.
Avec Lemmy 0.19.3, utilisez les fonctions de blocages.

Pour le moment les règles sont :

  • Les relais de propagandes de Tsahal ou du Hamas ne sont tolérés ici. Par exemple, les vidéos ou articles se basant sur la communication de l’IDF seulement, seront enlevés sans discussions. Exemple

  • La propagande, accompagnée d’un éclairage clair, net et indéniable, peut etre tolérée. Celle-ci ne doit clairement pas pouvoir se faire passer pour une information, parmis tant d’autres. Le post aura vocation a discuter autours de celle-ci donc.

  • L’antisionisme, n’est pas un prétexte pour tenir des propos antisémites envers les personnes de confessions juives. Des groupes juifs se battent contre l’état nazi oppresseur qu’est Israel. Pas d’amalgames tolérés.

  • Marquer le contenu NSFW, d’une manière ou d’une autre pour éviter une consultation non voulue.

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“You entered Gaza to take revenge as much as possible, on women, on children, on everything you saw. That’s what you wanted.”During the funeral of Shoval Ben Nathan — an Israeli soldier killed in Lebanon last Wednesday — his brother, Uriah Ben Nathan, mourned his death and stated that his brother entered Gaza to “take revenge” on “women and children.”

Yedidya Efrati, a friend from Ben Nathan’s brigade, also spoke at the funeral, recalling an incident where Ben Nathan had burned down a house in Gaza “for the fun of it.”

Il y a environ un an, pendant la saison de la récolte des olives, Shuva'el a assassiné Bilal Salah, âgé de 40 ans, dans le village d'al-Sawiya, en Cisjordanie, alors que ce dernier était en train de cueillir des olives.

Il a également participé à l'incendie de plusieurs villages palestiniens et incendié leurs maisons et véhicules en Cisjordanie. Il a commis d'horribles massacres dans la bande de Gaza comme Sergent-major réserviste.

Il est un membre responsable et instigateur du groupe de jeunesse Al-Tilal de Ben Gvir.

II a attaqué des fermes et des communautés palestiniennes dans le but de déplacer leurs habitants.

En raison de ses nombreux crimes, la police israélienne l'a emprisonné et relâché, les États-Unis envisageaient de lui imposer des sanctions économiques. Il a été tué au Sud du Liban dans des combats contre le Hezbollah, il y a 2 jours.

La personne à gauche est le père, un colon lui aussi, et il a pleuré son fils en disant qu'ils avaient l'habitude de se promener et de tirer sur les Palestiniens :

“While going for a walk, arabs surround us throwing stones you stand there shooting at them, controlling everything, Blowing them up from a distance.”

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La lettre est dirigée par Lawler et Moskowitz, signée par 12 autres parlementaires démocrates et tous les leaders du GOP.

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Our findings indicate that Israel’s military campaign in Gaza is organised, systematic, and intended to destroy conditions of life and life-sustaining infrastructure.


To this end, ‘A Cartography of Genocide’ platform and accompanying report develops a comprehensive mapping of military conduct in Gaza since 7 October 2023. It deploys a range of methods to observe the ways in which Israel’s military operations engendered widespread harm and suggests how these observations might inform broader assessments of Israel’s military conduct during this period.

We use here the term ‘genocide’ within the meaning developed by Raphael Lemkin, whose thinking behind this term was instrumental for the definition formulated in Article II of the Genocide Convention. Genocide, according to Lemkin, signifies a coordinated plan of actions aimed at the destruction of essential foundations of the life of national groups, with the aim of annihilating the groups themselves.

The results of more than a year of FA’s monitoring and research are now published as:

An interactive cartographic platform: ‘A Cartography of Genocide’

An 827-page text report: ‘A spatial analysis of the Israeli military’s conduct in Gaza since October 2023’

To identify patterns across thousands of data points, we developed an interactive cartographic platform. The platform turns rows of data into a navigable ‘map’ of Gaza, within which it is possible to define regions, periods in time, and select certain categories of events. This filtering enables not only the identification of trends within the data but of relationships between different datasets (for instance, between the military ground invasion and the destruction of medical infrastructure). We used the platform as the basis for a written report that details and analyses the spatial logic of Israel’s military conduct in Gaza.

Our report seeks to identify patterns within this conduct between 7 October 2023 and 30 June 2024. It interrogates the scale and nature of attacks, the extent of damage and the number of victims, as well as the organised nature of the acts of violence and the improbability of their random occurrence.

In our analysis, we understand patterns to mean the order of repetition of same, similar or related incidents, at different times and places. Such patterns may indicate that these attacks are designed, formally or informally, rather than occurring at random.

Because military actions are multifaceted, patterns can exist across actions. The effect of military actions on the civilian population may not be fully captured by studying the repetition of a single type of action in isolation. The simultaneous, or proximate, application of different types of actions in the same territory may generate a cumulative and compounded effect, each action aggravating the effect of another. Establishing relations between different types of actions can consequently help to determine whether these acts have been organised. We explore these interrelations between different types of military actions in Chapter 8 of our report.

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État nazi

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by the Isr۸eli military as part of the ethnic cleansing of northern G۸z۸. It looks like genocides of the past it's because it is.

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L'homme d'affaires israélo-américain qui propose un plan de 200 millions de dollars pour déployer des mercenaires à Gaza

Le gouvernement israélien examine activement un plan visant à déployer des agents de sociétés privées américaines de logistique et de sécurité dans la bande de Gaza sous couvert de livraison d'aide humanitaire, selon les médias israéliens. Le cabinet de sécurité israélien s'est réuni dimanche soir pour discuter de la proposition et devrait approuver un programme "pilote" et commencer des essais dans les deux prochains mois. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a "accepté d'examiner" le plan la semaine dernière, selon Haaretz.

Les médias présentent ce plan comme étant l'idée de l'homme d'affaires israélo-américain Mordechai "Moti" Kahana, PDG de Global Delivery Company (GDC), qui décrit son entreprise à but lucratif comme "Uber pour les zones de guerre".

Kahana, fervent partisan de Joe Biden et Kamala Harris, a passé l'année dernière à essayer activement de trouver un rôle pour son entreprise dans la guerre d'Israël contre Gaza.

Parmi les objectifs de Kahana figure la création d'une "communauté fermée" à Gaza où les Palestiniens seraient soumis à des contrôles biométriques pour recevoir l'aide humanitaire.

Depuis des mois, il est question en Israël de créer des "bulles humanitaires" dans le nord de Gaza où l'aide pourrait être distribuée après que les forces israéliennes auront déclaré l'élimination des combattants du Hamas dans ces zones. Le ministre de la Défense Yoav Gallant a défendu cette idée.

"GDC et son sous-traitant ont eu des discussions approfondies avec le gouvernement israélien, notamment le ministère de la Défense, les Forces de défense israéliennes et le bureau du Premier ministre sur les modalités de cette initiative", a déclaré GDC lundi. L'entreprise a affirmé que "la sécurité privée bien formée est le seul moyen réaliste" de livrer l'aide à Gaza "tant que les nations ne sont pas disposées à mettre leurs troupes au sol à Gaza et que les casques bleus de l'ONU sont considérés comme inefficaces."

La proposition pilote de GDC inclut un plan de partenariat avec Constellis - une société successeur et société mère de ce qui était autrefois Blackwater, la tristement célèbre société de mercenaires fondée par Erik Prince.

Constellis maintient n'avoir aucun lien avec Prince. La société opère en Israël dans le cadre d'un contrat du Pentagone pour assurer la sécurité du personnel américain travaillant dans une installation radar discrète dans le désert du Néguev, à 50 km de Gaza. Le site a été établi pour fournir des alertes précoces en cas d'attaques de missiles balistiques iraniens. Parmi les filiales de Constellis figure la société de mercenaires Triple Canopy, qui travaille depuis longtemps pour le gouvernement américain et des entreprises privées dans des zones de guerre et de conflit à travers le monde. Constellis n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Bien que Kahana ait été présenté dans les médias israéliens comme l'initiateur de la proposition d'une force de sécurité privée pour livrer l'aide à Gaza, on ne sait pas clairement si le gouvernement israélien envisage réellement son offre spécifique ou explore d'autres contractants de sécurité privée. Une société de sécurité privée américaine aurait besoin de l'approbation du Département d'État pour offrir des services armés à une entité étrangère ou au gouvernement israélien.

##"Uber pour les zones de guerre"

Kahana poste fréquemment sur Twitter (X), développant sa vision d'une opération "humanitaire" à Gaza où l'éligibilité à recevoir l'aide humanitaire est conditionnée au passage de tests biométriques pour déterminer si quelqu'un est un "terroriste". "Les terroristes recevront une balle", a-t-il promis dans un tweet.

En réponse aux questions de Drop Site News, Kahana a ajouté que ce serait "similaire à Miami sans terrain de golf ni piscine". "Ce ne sera pas un ghetto", a-t-il écrit, "ils pourront entrer et sortir à tout moment mais l'objectif sera d'avoir des communautés sûres et sécurisées avec un leadership et un gouvernement palestinien local." GDC et la société ne fourniraient "que la sécurité".

GDC a compté parmi ses employés Stuart Seldowitz, l'ancien responsable de l'administration Obama qui a été accusé de crime haineux après avoir harcelé un vendeur de nourriture halal. Kahana a déclaré que Seldowitz était son "consultant senior en diplomatie humanitaire". GDC aurait rompu ses liens avec Seldowitz peu après l'incident, mais Kahana s'est dit ouvert à ce que Seldowitz travaille avec GDC à Gaza. "Il reste un ami", a déclaré Kahana à Drop Site. "Il a aidé GDC à sauver plus de 5 000 musulmans en Afghanistan, et il est le bienvenu pour faire la même chose à Gaza avec nous."

Kahana lui-même a un passé de déclarations incendiaires, décrivant la représentante américaine Rashida Tlaib comme "l'ambassadrice désignée du Hamas aux États-Unis" et le système de tunnels souterrains utilisé par les Brigades Al-Qassam à Gaza comme le "système du rat".

GDC emploie actuellement plusieurs anciens officiers israéliens de haut rang - le général de brigade (rés.) Yossi Kuperwasser, membre du groupe de réflexion extrémiste "HaBitchonistim" qui conseille Netanyahu depuis le début du génocide, et le lieutenant-colonel Doron Avital, ainsi que l'ancien chef du renseignement David Tzur. L'équipe de GDC comprend également le colonel Justin Sapp, récemment retraité des Bérets verts américains, consultant pour Constellis et vétéran des opérations paramilitaires secrètes de la CIA en Afghanistan après les attentats du 11 septembre. Son directeur logistique est l'ancien officier de la marine américaine Michael Durnan.

Lundi, Kahana a tweeté que GDC commencerait son projet à Gaza dès qu'il recevrait l'approbation et a ajouté : "notre chef d'équipe qui dirigera le projet Gaza a conquis Mazar-i-Sharif en Afghanistan après le 11 septembre." Dans une interview ultérieure avec YNet, Kahana a précisé qu'il parlait de Sapp, l'ancien Béret vert.

Kahana s'est vanté que son entreprise a opéré pendant 14 ans dans cinq guerres : Afghanistan, Syrie, Irak, Ukraine et Gaza. "Notre slogan est 'We Deliver'" (Nous livrons), a-t-il écrit sur X en mars. GDC, une entreprise à but lucratif opérant depuis au moins 2019, est née de l'ancienne organisation à but non lucratif de Kahana basée à New York appelée Amaliah.

"Mon entreprise est comme un Uber/UPS pour les zones de guerre, pour les personnes et les marchandises", a déclaré Kahana en juillet 2023. "Je peux être ici sur ma ferme [dans le New Jersey] en dirigeant une opération au Moyen-Orient."

Constellis est répertorié comme partenaire officiel sur le site de GDC et les deux entreprises ont travaillé ensemble en Ukraine, selon The Jewish Chronicle et confirmé par Kahana à Drop Site News. Alors que GDC déplaçait de l'huile de tournesol vers l'extérieur et du diesel vers l'intérieur du pays, Constellis fournissait des services de sécurité. Constellis est l'une des plus grandes sociétés de sécurité privées au monde. Elle affirme avoir opéré dans plus de 50 pays et possède plusieurs divisions et filiales. En 2022, sa filiale Triple Canopy a remporté un contrat de 10 ans pour assurer la sécurité de l'ambassade américaine en Irak, d'une valeur estimée à 1,3 milliard de dollars. Elle possède également Olive Group, une société britannique de sécurité privée et de formation.

Dans un récent tweet, Kahana a partagé une capture d'écran d'une présentation datée du 30 mai décrivant le projet pilote proposé, qui devait alors commencer en juillet et se concentrer sur Beit Hanoun. Constellis y est nommé comme partenaire. Le journaliste de Haaretz Amos Harel, sans nommer Constellis, a déclaré dans une récente interview podcast que l'entreprise à laquelle Israël envisageait de sous-traiter le projet "avait apparemment travaillé avec les Américains en Irak". Kahana a décrit la force de sécurité avec laquelle il travaillerait comme étant "composée d'ex-combattants, vétérans d'unités d'élite des États-Unis, d'Angleterre et de France. Le dénominateur commun de tous est qu'ils ne sont pas juifs."

Kahana essaie d'attirer l'attention du gouvernement israélien depuis octobre 2023, lorsqu'il a vanté un plan visant à utiliser l'aide humanitaire comme levier pour obtenir la libération des otages israéliens. À l'époque, son plan avait été rejeté par le gouvernement israélien comme "ressemblant à de la propagande du Hamas découlant de la pression qu'ils subissent."

En novembre 2023, Kahana a plaisanté sur le nettoyage ethnique de Gaza et le déplacement de sa population vers la Jordanie, et a comparé les manifestants anti-génocide aux États-Unis aux "souris dans les tunnels de Gaza." Faisant référence aux images d'un enfant palestinien arrivé à l'hôpital Al-Shifa ayant survécu à une attaque israélienne, couvert de poussière et de sang et tremblant de manière incontrôlable, il a écrit : "Pas d'inquiétude. Nous allons le libérer du Hamas."

En mars, NBC News a rapporté que le gouvernement israélien envisageait de sous-traiter les escortes de camions d'aide à un entrepreneur privé américain, indiquant que les responsables israéliens avaient "déjà approché plusieurs sociétés de sécurité, mais ont refusé de préciser lesquelles." Kahana a posté un lien vers l'article sur son profil Facebook, accompagné du commentaire : "GDC n'est pas payé par le contribuable israélien ✌️🇺🇸." Dans la récente interview avec Ynet, Kahana a affirmé que les États-Unis financeraient le projet à hauteur de 200 millions de dollars pour six mois d'opérations.

En réponse aux questions de Drop Site News, Kahana a indiqué qu'il était "sur le point de" signer un contrat avec le gouvernement israélien. "Si vous parlez à n'importe quel ministre israélien au sujet des plans humanitaires de GDC, ils nous connaitront déjà", a-t-il écrit. Il a expliqué que GDC aurait son propre "groupe d'enquêteurs privés" et des "employés locaux sur le terrain" pour identifier les membres du Hamas.

Un porte-parole du ministère israélien de la Défense a confirmé avoir reçu la proposition de Kahana mais n'a pas souhaité commenter davantage. Interrogé sur la possibilité que GDC travaille avec des sociétés de mercenaires en Gaza, un porte-parole de l'ambassade des États-Unis en Israël a déclaré : "Nous ne commentons pas les projets hypothétiques ou les propositions non confirmées."

Dans son communiqué de lundi, GDC a assuré au gouvernement israélien que son plan "créerait un équilibre prudent entre les intérêts sécuritaires d'Israël et les besoins humanitaires de la population civile de Gaza." La société a noté que son modèle "préserverait la sécurité d'Israël en garantissant que l'aide humanitaire et les fournitures ne soient pas détournées par le Hamas ou d'autres groupes terroristes, tout en répondant aux besoins humanitaires vitaux de la population civile de Gaza."

Alors que les médias israéliens continuent de rapporter que le gouvernement est prêt à approuver le déploiement de forces de sécurité privées, un débat fait rage sur les réseaux sociaux concernant l'utilisation de mercenaires.

Sur X, lundi, certains Israéliens ont mis en garde contre la perspective de confier des opérations à des "mercenaires insensibles", tandis que d'autres ont fait valoir que la présence de contractants de sécurité privés dans la bande de Gaza pourrait réduire les pertes civiles palestiniennes. "Les mercenaires sont beaucoup plus disciplinés", a tweeté un partisan. "Ils ont des règles d'engagement très strictes et ne font que leur travail.

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Pour ceux qui n'auraient toujours pas vue l'enquête complète de Al Jazeera I-Unit :

https://youtu.be/kPE6vbKix6A

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The source of the blast was immediately a point of contestation. Israeli officials suggested that a failed rocket launch by Hamas or Palestinian Islamic Jihad (PIJ) was responsible for the explosion, while Palestinian authorities blamed an Israeli airstrike.

Israeli military officials published false information soon after the blast, incorrectly identifying a video of a rocket being intercepted outside Gaza by their own missile defence system, far from the hospital, as a munition fired by Palestinian militants, which they claimed had disintegrated over the hospital, causing the blast. Since we (among others) debunked this claim, Israel has still not provided any conclusive evidence to support its claim that the deadly blast at al-Ahli Hospital was caused by a rocket fired by Hamas or PIJ.

Four days before the explosion, on 13 October, Israel had ordered the evacuation of all hospitals in northern Gaza, including al-Ahli. The following day, an artillery strike on the hospital’s cancer treatment ward was understood by staff to be a warning. Our wider research has identified a four-phase process by which hospitals in Gaza have been forced out of service by the Israeli military since October 2023, which commonly involves ‘intimidation’ or ‘warning’ strikes on areas immediately surrounding hospitals.

Based on videos and photographs recorded in the aftermath of the attack, we constructed a digital model of the hospital, and conducted a spatial analysis of features of the blast, including the crater and impact marks.

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Tsahal a effectué des raids dans des dizaines de maisons du camp de réfugiés isolé et les soldats ont maltraité et battu les résidents. Dans une maison, ils ont forcé la tête d'un jeune homme dans les toilettes à plusieurs reprises, dans une autre maison, ils ont inséré des épices dans l'anus d'un autre jeune homme. 30 résidents ont été arrêtés, le lendemain 27 ont été libérés.


C'était une nuit qu'ils n'oublieront pas de sitôt dans le camp de réfugiés d'Al Fawar. Un camp isolé, au sud d'Hébron, l'un des moins violents des camps de réfugiés, qui n'a pas de bataillons armés comme dans le nord ; Un camp sur lequel Israël a imposé un siège partiel depuis le début de la guerre - et avec lui aussi un chômage presque total avec l'interdiction de travailler en Israël - a également dû subir de fréquentes invasions de l'armée.

L'invasion dans la nuit du 19 septembre ne sera pas oubliée de sitôt ici. Elle a été la plus méchante de toutes. Bien que personne n'ait été tué cette fois-ci, le comportement des soldats a été particulièrement violent et parfois sadique, selon les résidents avec lesquels nous avons parlé cette semaine.

Presque un jour plus tard, les forces ont quitté le camp et ont payé de leurs mains : seulement trois arrêtés, après que la plupart des jeunes hommes qui avaient été détenus et interrogés pendant la nuit et le lendemain aient été libérés de leurs fausses arrestations. Une fausse arrestation et une fausse invasion qui étaient apparemment principalement destinées à maltraiter les résidents et à démontrer le pouvoir, et peut-être aussi à "activer" les soldats qui sont jaloux de leurs camarades à Gaza qui peuvent faire ce qu'ils veulent et leur donner un sentiment de "service significatif". Une explication plus convaincante pour cette invasion d'El Pawar est difficile à trouver.

L'entrée principale du camp depuis la Route 60 a été couverte par une barrière de fer depuis le début de la guerre. Parfois, les soldats interdisent aussi l'entrée à pied de là. Nous sommes arrivés au camp cette semaine par la ville de Yatta. Un semblant de routine régnait dans la rue principale du camp : des centaines d'enfants sur le chemin de l'école, des magasins ouverts, des résidents marchant ici et là. Mais c'est une apparence trompeuse. Derrière tout cela se cache un grand désespoir. La plupart des hommes du camp sont au chômage depuis plus d'un an. L'humiliation de la nuit du 19 septembre n'a fait qu'ajouter au désespoir.

Muhammad Abu Hashash, un célibataire de 52 ans, qui a passé 11 ans de sa vie dans une prison israélienne, est le chef du mouvement Fatah dans le camp et sa couronne. Chaque détresse d'un résident lui parvient. L'UNRWA ne fournit que des subventions de secours de 250 NIS par mois et seulement aux familles nécessiteuses, à l'exception des salaires qu'elle verse à ses employés, enseignants, travailleurs de la santé et du système d'assainissement. Les employés de l'Autorité palestinienne ont récemment réduit leurs salaires en raison de l'état de l'Autorité. Abu Hashesh essaie d'aider à partir de rien. Il ne se souvient pas d'une telle difficulté financière dans le camp.

C'est un homme agréable qui parle bien l'hébreu et se promène tranquillement avec nous à pied dans les rues du camp, comme si nous étions à Tel Aviv. La station-service pirate qu'il possède sur la rue principale du camp a dû être fermée l'année dernière à cause de la fermeture partielle. Le Shin Bet l'appelle souvent, exigeant qu'il s'engage à empêcher les jets de pierres sur les colons sur la Route 60. "Le Shin Bet peut-il empêcher les jets de pierres ? Comment puis-je promettre que les enfants ne jetteront pas de pierres ?", leur dit-il, il nous le dit aussi. "Nous ne croyons pas en la guerre, mais regardez la télévision. L'autre nuit, des enfants ont été brûlés dans un hôpital à Gaza. C'est une guerre pour les enfants, et comment puis-je dire aux enfants ici de ne pas jeter de pierres ? Ils voient ce qui se passe à Gaza." Il y a environ deux semaines, les soldats ont fait irruption dans sa maison et l'ont battu, après qu'un homme du Shin Bet lui ait demandé de venir à son bureau à quatre heures du matin et qu'il ait refusé.

"Autrefois, les soldats respectaient les personnes âgées, les enfants et les femmes. Aujourd'hui, ils ne respectent personne, ils n'ont plus de respect pour aucune personne palestinienne" Muhammad Abu Hashash

Depuis le début de la guerre, sept résidents ont été tués ici par l'armée. Ils ont tué l'agent de nettoyage Yahya Awad en tirant des dizaines de balles sur lui, alors qu'il essayait de leur échapper. Un clip vidéo montre le jeune homme fuyant pour sa vie et de lourds mortiers sont tirés après lui. Il a laissé derrière lui une femme et deux petits enfants. L'enquêteur de "B'Tselem", Manal Jabari, a compté près de 100 trous de balles dans les murs autour du site de l'incident, devant le magasin de téléphones portables du camp. Avec l'autre enquêteur de "B'Tselem" dans la région, Bassel Adra, les deux ont également enquêté sur les événements du 18-19 septembre.

"Autrefois, les soldats respectaient les personnes âgées, les enfants et les femmes", dit Abu HaShesh. "Aujourd'hui, ils ne respectent personne, ils n'ont plus de respect pour aucune personne palestinienne." Le 18 septembre, l'armée a envahi le camp vers dix heures du soir. Les soldats ne l'ont quitté que l'après-midi suivant. Tout ce temps, tous les résidents étaient piégés dans leurs maisons.

Le frère de Muhammad, Sari, est assis sur le canapé dans la belle maison de Muhammad sur la rue principale du camp, et il a cassé un vase. Sari a perdu 30 kilogrammes ces derniers mois. Âgé de 45 ans, il a été blessé par balle au ventre par les soldats en décembre, alors qu'il traversait la route la nuit. Il dit être descendu à l'épicerie en face de la maison et ne savait pas qu'il y avait une armée dans le camp. Maintenant, il a une poche attachée à son estomac et est émacié, attendant une autre opération. Ces deux frères, qui ont déjà tout vu, sont également bouleversés par la nuit du 19 septembre. Muhammad estime que les soldats ont envahi 50 maisons dans le camp, dont 19 appartenant à des membres de la famille élargie Abu Hashash. Selon lui, ils ont cassé des portes et des fenêtres, retourné des appartements et battu leurs occupants.

Son neveu, dit-il, a été particulièrement maltraité. Muhammad Abdullah Abu HaShesh est un étudiant de 24 ans. "C'est un gentil garçon, il n'a rien fait", dit le chef du Fatah. Cette semaine, il avait honte de nous rencontrer, mais son oncle Muhammad nous a raconté ce qu'ils lui ont fait : les soldats l'ont forcé à s'allonger sur le ventre sur le sol de la salle de bain de sa maison et lui ont injecté du sucre, du piment fort et de la sauge dans l'anus.

Les soldats ont vidé la maison familiale de Muhammad Al Khatib, un résident de 75 ans du camp, de tous ses 20 résidents et l'ont transformée en centre d'interrogatoire improvisé du Shin Bet. Là, les soldats ont amené leur butin, 30 détenus de nuit, pour interrogatoire.

##Doigt dans l'œil

Dans sa maison, également sur la rue principale du camp, est assis Musa Abu Hashash, 54 ans et père de cinq enfants, un autre des nombreux frères de Muhammad et il est également un "invalide de Tsahal" : en 2001, des soldats lui ont tiré dans la tête alors qu'il était en service en tant qu'officier de police palestinien à Samua, et depuis lors il est partiellement paralysé, sa parole est difficile, sa marche est chancelante et sa tête est tordue. Le 19 septembre dernier, les soldats ont également envahi sa maison. Ici, leur invasion a été particulièrement difficile, disent les membres de la famille.

La porte de la maison a été enfoncée à quatre heures du matin et environ 30 soldats ont envahi. Son fils Eiser, 20 ans, étudiant en médecine nucléaire et imagerie à la "Palestine Polytechnic" à Hébron, a été le premier à les accueillir. Les soldats lui ont ordonné de rassembler les six membres de la famille qui étaient à la maison dans le salon. Ils ont pris les téléphones portables et les cartes d'identité et ont forcé tout le monde à s'agenouiller sur le sol. Puis la torture et les coups ont commencé.

Le capitaine Zaidan a menacé Muhammad que s'il ne remettait pas la cachette du fusil, tous les membres de sa famille seraient arrêtés. Les soldats sont restés dans la maison et ont menacé le père que ses enfants seraient déportés à Gaza.

Les soldats ont commencé à emmener les trois fils de Musa un par un dans la cuisine où ils les ont battus. Ils leur ont montré sur la tablette qu'ils avaient apportée une photographie d'un fusil et ont exigé de savoir où le fusil était caché et à qui il appartenait. Eiser, son frère aîné Mohammed (23 ans) et son jeune frère Tamim (16 ans), ont été emmenés dans la cuisine où ils ont été battus sur tout le corps après avoir dit qu'ils n'avaient pas de fusil. Les soldats ont parlé au téléphone avec leur commandant et ont demandé s'ils devaient emmener Muhammad en détention. Tous les trois sont maintenant dans le salon de la maison, de beaux jeunes hommes, vêtus de noir.

Muhammad semble le plus brisé de tous. Les soldats l'ont emmené dans la salle de bain. Il en parle à contrecœur. Ils lui ont enfoncé la tête dans les toilettes et ont fermé le couvercle sur lui. Puis ils ont tiré la chasse. Ils lui ont fait ça trois ou quatre fois. Il était menotté. Quand ils l'ont ramené au salon, l'un des soldats lui a enfoncé un doigt dans l'œil et sa mère, Arij, 48 ans, a crié : Assez.

Son père handicapé était également hors de lui face à ce qu'on faisait à ses enfants. Il a frappé ses mains sur ses genoux de rage et le soldat l'a giflé. Ils disent qu'ils ont aussi battu la fille de la famille, 20 ans, la sœur jumelle d'Iser. Finalement, ils ont décidé d'emmener Muhammad avec eux dans une maison devenue un centre d'interrogatoire, à environ 200 mètres de leur maison. Il y avait une salle d'attente où des dizaines de détenus de la nuit attendaient par terre et deux pièces avaient été transformées en salles d'interrogatoire pour le Shin Bet. L'une pour le soi-disant Capitaine Zeidan et l'autre pour le soi-disant Capitaine Eid. Muhammad a été forcé de s'agenouiller sur le sol pendant son interrogatoire aussi, mais le bandeau a été retiré de ses yeux. Le Capitaine Zeidan a menacé que s'il ne révélait pas la cachette du fusil, tous les membres de sa famille seraient arrêtés. Les soldats sont restés à la maison et ont menacé le père que ses enfants seraient déportés à Gaza.

Zeidan a expliqué aux interrogateurs qu'il était dans un puits profond et que seul lui, l'agent du Shin Bet, pouvait le sauver ; il a bien sûr exigé une coopération avec l'organisation. Muhammad, qui a été libéré en février après quatre ans de prison pour des infractions de sécurité, lui a rappelé que c'est la cinquième fois que l'organisation lui propose de devenir un collaborateur. Il a refusé les quatre fois précédentes et refusera cette fois aussi. "En d'autres termes, vous insistez pour aller en prison à nouveau", a déclaré l'agent. Il a apporté un formulaire et l'a scotché au bras de Muhammad.

À cinq heures de l'après-midi, lorsque l'invasion a été appelée à prendre fin, Muhammad a été libéré chez lui. Les soldats étaient encore là. Les membres de la maison disent que dans les heures qui ont passé, les soldats ont mangé et bu dans une pièce au rez-de-chaussée de la maison.

##Juste un jouet

La prochaine maison que nous avons visitée cette semaine n'oubliera pas non plus cette nuit. C'est la maison de Haitam Ganza, 56 ans et père de six enfants. Sa fille Bayelsin, 26 ans, est diplômée de l'académie militaire et sert comme officier dans les renseignements palestiniens. Elle était aussi à la maison cette nuit-là avec sa mère malade et son père parlant hébreu qui travaillait jusqu'à la guerre comme peintre et plâtrier à Beer-Sheva.

Les soldats ont également envahi leur maison à quatre heures du matin. Ils racontent comment les soldats ont ordonné à tout le monde d'entrer dans l'appartement de l'oncle qui vivait au rez-de-chaussée, environ 20 personnes.

Mahmoud, 24 ans, a été emmené dans la cuisine de la maison et battu, entre autres sur des parties sensibles. Il ne pouvait plus tenir debout après les coups. Les membres du ménage ont essayé d'expliquer aux soldats que leur mère, Hana, 54 ans, était malade et subissait une opération, en vain. Ils l'ont également forcée à s'asseoir par terre. Selon les membres du ménage, les soldats ont jeté ses médicaments à la poubelle devant leurs yeux.

Ici aussi, ils cherchaient le fusil et ici aussi ils n'ont rien trouvé d'autre qu'un fusil jouet. La mère priait sur le sol et ils lui ont ordonné d'arrêter. Bayelsin dit que le regard des soldats sur elle l'a effrayée.

"J'ai senti que quelque chose n'allait pas dans leur regard". Sa mère a essayé d'intervenir, mais le soldat est resté silencieux. C'était un autre qui a séparé les femmes de la maison et les hommes dans deux pièces séparées. Bayelsin les a entendus l'appeler "morceau". "Dieu merci, je n'ai pas entendu ça", dit le père en hébreu, "nous ne resterions pas silencieux sur quelque chose comme ça. Je suis resté à genoux pendant trois heures et demie. J'ai failli m'évanouir. J'ai commencé à transpirer comme je n'ai jamais transpiré de ma vie, même pas au travail à Beer-Sheva." Ici aussi, les membres de la maison ont signalé des coups.

Le porte-parole de Tsahal a déclaré cette semaine en réponse que ses forces "ont opéré en septembre dans une opération pour déjouer des opérateurs terroristes et les détenir dans le camp de réfugiés d'al-Fawr. Les allégations faites ne sont pas reconnues par Tsahal. Si des plaintes sont reçues, elles seront enquêtées comme d'habitude."

Le téléphone portable de Mahmoud a été détruit par les soldats. Le voici présenté à nous. Un soldat a prié et soufflé dans le shofar. Ils ont également jeté des cendriers sur le mur. Du réfrigérateur, ils ont pris du chocolat et des fruits restants de la fête de mariage du membre de la famille. "Ils ont fait du café à leurs frais, du café d'élite", dit le père, souriant amèrement.

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